La pêche locale
Chez Maison Matthieu, il y a une vraie volonté de recourir à des pêches locales de méditerranée, c’est un bassin de pêche riche et varié.
Autre intérêt pour tous : depuis longtemps, la pêche en méditerranée est le fait de flotilles cotières, de petites entreprises de pêche familiale. Leur travail est plus respectueux de la flore marine, de la diversité des espèces. Leurs pratiques sont très loin de celles des pêches industrielles qui dévastent les fonds marins et appauvrissent les océans. Si les petits pécheurs de Naples, de Valence, Sfax, Toulon ou Marseille parviennent à faire perdurer ces pratiques, c’est que le poisson s’y achète en moyenne 4 fois plus cher que les marchés mondiaux. S’ils survivent, résistent à la concurrence, et contribuent à maintenir une pèche responsable et raisonnée, c’est parce que les consommateurs locaux tiennent à leurs pécheurs et à leurs poissons, et aussi parce que les poissons y sont bien meilleurs.
Du poisson frais
Alors autant vous dire que les entreprises qui fument des poissons méditerranéens sont bien rares (vous vous souvenez, quatre fois plus cher !). Et c’est bien dommage, car les saveurs y sont incomparables, et surtout on ne peut continuer à détruire les océans en recourant à des pratiques de pêche industrielles, puis à congeler des poissons à l’autre bout du globe pour les saler et fumer sur la cote boulonnaise ou normande.
Le choix est fait de n’utiliser que des poissons frais, en direct de la pêche locale, et quand on va à la criée parce que les pêcheurs marseillais ont fait chou blanc, on ne va pas plus loin que Sète !